* * *
Quand le gris en des humides toiles,
Quand le vent caresse la nuit,
On oublie ses amours, ses ennuis,
Comme le ciel se privé des étoiles.
Dans les rues, des pavés dégarnis.
Dans les cœurs, des envies peu cordiales.
Des étincelles de foudrettes pâles,
Des échos de tonnerres endormis.
Toujours triste, la même litanie
De l’automne paresseux, qui s’étale
Par les toits, sous la pluie, sur la vie,
Sans un signe de la lueur matinale...
Qui aimerait une rose sans pétales?
Mais je crois bien que rien n'est promis.
2010 ... 2012
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